Le Venezuela, C'est Pas de la Tarte

On entre au Vénézuela par le poste frontière de Maicao, lieu chaud du trafic de choses qui ne se vendent pas dans les supermarchés. 10 contrôles de passeport plus tard, nous traversons Maracaibo, ville pétrolifère dangereuse et brûlante, et continuons vers Coro, où traîne des restes coloniaux et un désert de sable urbain. On observe assez vite les particularités du Vénézuela:

- le change Dollars-Bolivar est complexe. Il y le Bolivar, le Bolivar Fuerte, le Dollars officiel, et le Dollars parallèle et pas d'office de change.

- la clim' des bus est toujours à fond afin d'obtenir les bus les plus froid du voyage...

- dans les supermarchés, il faut parfois payer et récupérer la marchandise, ou récupérer la marchandise puis payer, ou remplir une fiche d'achat, récupérer la marchandise et payer...

- des immeubles abandonnés en pleine ville deviennent quartiers de survie autogérés.

Cela donne un mosaïque magnifique, la vie dans un mashmallow, hors du monde. 

On fait le plein de famille chez les familiaux de Julien à Maracay, admirons Chavez en campagne électorale, partons vers los Llanos vaste savane sud-américaines de cowboy et d'animaux inconnus (pour Julien), et passons par plages/rhums/bières/soleil/moustiques à Morrocoy.

La fatidique séparation a lieu à Caracas. Yannick continue vers l'île de Margarita et Julien retourne en Europe. La fin d'une époque.

 

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